L’équipe du festival
C’est même pas fait exprès, mais pour l’équipe du festival, on s’est retrouvé à sept. Ouais, comme les samouraïs ou comme les reliques de la mort. Sauf que, comme les trois mousquetaires qui étaient quatre, un petit huitième nous a rejoint. Ca devient compliqué tout ça. Et encore, en 2013, d’autres larrons se sont mêlé à l’affaire… diantre.
La campagne. C’est d’là qu’je viens. Je suis montée à la ville pour y suivre des études en archéologie, en histoire, et un peu en cinéma. Actuellement doctorante en archéologie médiévale, je me pose tout plein de questions sur le cinéma de façon générale, et en particulier sur les liens que l’on pourrait tisser entre pratique cinématographique et archéologie. Ce sympathique festival me donnera sûrement un peu de grain à moudre pour les longues soirées d’hiver… dans ma campagne !
Elisabeth Schmit
J’ai jamais voulu être chevalier. Si j’ai toujours maladivement aimé le cinéma, j’ai choisi l’histoire surtout parce que j’aimais les Trois Mousquetaires. Et puis le Moyen Âge, parce que c’était très loin de moi. Mais familier. Désormais en thèse, mais emballée par le festival dès le départ, parce qu’à mon sens l’histoire se décline et se vit sur mille modes du plus tordant au plus grave, du plus fastidieux au plus festif, aux archives, dans la rue, dans une salle de cours, souvent seule et planquée – et c’est très bien, mais pas tout le temps, et partager un peu de tout ça au cinéma, c’est quand même très tentant!..
Adrien Genoudet
C’est souvent une question de temps ; une date, ou plusieurs. 1988, naissance en Lorraine ; 2012, l’Histoire médiévale se confond avec le Cinéma. Entre temps, beaucoup de temps, des études mêlant art et histoire, des lectures, des rencontres, beaucoup de passion et dans le fond, aujourd’hui, un être un peu rempli qui cherche à déverser pour mieux communiquer. Du temps, ça tombe bien, l’Histoire en est pleine et le Cinéma n’existerait pas sans lui. Dans le même temps, continuellement, une devise : comme la vie, l’Histoire se vit au rythme de 24 images secondes.
William Blanc
C’est à travers les jeux de rôle et le cinéma que j’ai découvert le Moyen âge durant mes vertes années, comme on dit. Alors quoi de plus naturel pour moi de revenir à cette culture médiévale de masse entre deux pages de ma thèse qui n’en finit pas.
Après le festoche, il me restera, avant d’aller prendre ma retraite au Knokke-le-Zoute sous le nom de Jacky, deux grandes questions à résoudre :
1/ De l’hirondelle européenne ou africaine, laquelle est la plus rapide ?
2/ Que diantre est-il arrivé le 8 janvier 1463 ?
Toutes personnes pouvant m’aider dans ces quêtes est priée d’écrire au festival, qui transmettra.
Solal Abélès est né le 3 février 1984. Après des débuts prometteurs dans la cour de son école primaire, il commence à l’âge de 10 ans sa carrière footballistique au JSC Pitray-Olier, sympathique patronage catholique sis au 66 rue d’Assas. Rapidement propulsé capitaine de son équipe, il ne cesse de brûler les étapes, marquant notamment les esprits lors de la Gothia Cup 96. En novembre 97, sur le point d’intégrer le centre de formation de son club adoré, le Paris-Saint-Germain, il se blesse gravement au genou la veille de la signature de son contrat. Après de longues années à tenter de se refaire une santé et un moral sur les pelouses d’Île-de-France, il se rend à l’évidence et décide d’abandonner définitivement le football. Il se plonge alors dans le cinéma et le whisky pour oublier ses déboires, et finit, dépité, par entamer des études d’histoire. La découverte du Moyen Âge et plus particulièrement du calcio storico florentin le conduisent en Toscane où il tente aujourd’hui de terminer une thèse.
Yohan Labrousse
Journaliste, scénariste, monteur, autodidacte dans un peu tout ça, et pleins d’autres choses aussi…
Julie Pilorget
Sous quelque angle qu’on l’envisage, j’ai toujours été passionnée d’histoire médiévale.
À sept ans, à l’époque où toutes mes amies, fans inconditionnelles de T’Choupi, ne juraient que par les aventures de ce pingouin à la vie sans pareille, je collectionnais déjà les albums Panini et passais mes soirées et mes week-end à replacer dans un cahier les autocollants de Clovis et Saint Louis, à leurs emplacements respectifs. À l’école, les tenantes de la ligne T’Choupi ne comprenaient pas mon engouement pour des histoires qu’elles imaginaient pleines de personnages édentés, souffrant du manque de chauffage et de latrines convenables, quand T’Choupi, lui, évoluait dans un univers clair, n’était confronté qu’à des enjeux simples et identifiables — dans T’Choupi va au cirque, pas de surprise, T’Choupi va bien au cirque.
À dix ans, je recevais de la part de ma tante ma première VHS : le Robin des Bois de Kevin Reynolds, avec le talentueux et non moins sublime Kevin Costner. Ma première passion se voyait ainsi rejointe par une seconde et j’avais désormais deux idées en tête. D’abord : assouvir ma faim, insatiable pour tout ce qui pouvait représenter des hommes en armures chevauchant dans des forêts sombres. Ensuite: prouver à mes amies, grâce à l’intercession du séduisant Kevin Costner, que le Moyen-Âge peut aussi être fascinant… et sexy ! N’est-ce pas là aussi un des buts de ce festival ?
Cléo Rager
Doctorante en histoire médiévale, habituée des salles obscures
Votre site me réjouit, si vous saviez….
je suis architecte et spécialilste de la rénovation du bâti ancien ; très naturellement votre site m’a attirée ( émission de France culture avec Julie Pilorget).
Je suis ravie de voir que vous êtes tous à la fois jeunes et passionnés.
Cher Monsieur,
Merci pour votre message. Nous espérons que le prochain festival vous plaira également.
Bien à vous
bonjour
bravo pour votre festival
j’aimerais faire un hommage à romero dans ma ville (la roche sur yon)
j’aimerais projeter knightriders mais je n’arrive pas à trouver une personne qui a le film
avec qui avez vous eu le film et les sous titres SVP??
cordialement
nicolas le gleut aka david carabine