Avec Wizards, un film incroyable de Ralph Bakshi (1977), une apocalypse qui vous en mettra plein la vue, de la fantasy à la fois adulte et adolescente, du rock n’roll et des magiciens ! Le tout suivi, comme d’habitude, d’un débat.
Florent Fourcart, un des intervenants du dernier festival et auteur du livre Le péplum italien, 1946-1966 : grandeur et décadence d’une Antiquité populaire (IMHO, 2013) a partagé avec nous quelques réflexions sur les représentations des fins du monde dans les péplums.
Bonjour Florent. Parle-nous un peu du péplum… comment le définirais-tu ?
Classiquement, je dirais que le péplum est un film se déroulant dans l’Antiquité (j’entends par « Antiquité » la période allant de la fin de la préhistoire à la chute de l’Empire romain, en 476). Bien sûr, ce terme va bien au-delà de sa stricte définition. Il a fini par définir un genre à l’esthétique bien précise malgré ses déclinaisons nationales (Hollywood, Cinecittà, etc.).
Pour coller au thème du festival, la catastrophe marquant la fin d’un monde à l’air de faire partie du genre péplum…
Comme tout genre populaire « à grand spectacle », le péplum a ses climax, ses fins attendues où le suspens, l’action et les effets spéciaux forment une apothéose digne de procurer au spectateur sa dose d’adrénaline. Plusieurs types de ces fins coexistent : le combat de gladiateurs qui se termine en révolution populaire, la grande bataille avec beaucoup de morts et le cataclysme (entendez par là, submersion marine, tremblement de terre et/ou éruption volcanique). Cette dernière catégorie de fin spectaculaire est la plus populaire et on la retrouve en conclusion de grands classiques comme la série des Derniers jours de Pompéi (italiens ou américains), Le Colosse de Rhodes de Sergio Leone (1961), Hercule à la conquête de l’Atlantide de Vittorio Cottafavi (1961), Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich (1962) et on peut aussi en trouver des occurrences dans des œuvres comme Les dix commandements (1923 et 1956) avec la traversée de la Mer Rouge.
Quel est le sens de la catastrophe ou de l’Apocalypse dans les péplums ? Alors qu’au XIXe siècle, la catastrophe se déchristianisait suite au tremblement de terre de Lisbonne (1755), on a l’impression qu’avec le péplum, la catastrophe reste liée à une punition divine.
Écho à l’idée biblique de châtiment divin, le cataclysme final des péplums a un double rôle : punir inéluctablement les « méchants » et plus globalement les populations païennes licencieuses et usant de divertissements dégradants et amoraux (et ce, plus radicalement et définitivement que pourrait le faire le héros) mais également punir symboliquement le spectateur qui se délecte devant des scènes de violences et d’érotisme. Puni par procuration, le spectateur voyeuriste peut ressortir absout de son plaisir coupable. La connotation religieuse de ces séquences n’est donc pas un hasard dans des pays pour lesquels le sentiment religieux est très développé (puritanisme américain ou ferveur catholique dans une Italie qui vibre à l’heure du Concile Vatican II).
Peux-tu nous parler des Derniers jours de Pompéi ? La version de 1959 n’est pas la première. En quoi reprend-elle les codes des précédentes versions et en quoi s’en détache-t-elle ?
En fait, le roman d’Edward Bulwer-Lytton a été l’un des plus adaptés, et ce, depuis les débuts du Cinéma. On compte déjà plusieurs versions américaines et italiennes dès les années 1910. Après le créateur de King Kong en 1935 et le français Marcel L’Herbier en 1947, c’est Sergio Leone qui s’attaque au mythe. Mais là où les autres réalisateurs se faisaient un point d’honneur à respecter l’intrigue de Bulwer-Lytter, Leone opte pour un pastiche à l’antique des films d’aventures/espionnages à la James Bond qui fleurissent à l’époque. Au jeune et frêle esthète athénien fait place un solide et musclé officier de l’armée romaine, l’enquête autour des cultes orientaux vire rapidement à la révolution populaire (populiste?). Bref, l’action et un certain second degré priment au détriment d’un réel scénario et de personnages crédibles. Mais cela importe peu à Leone qui ne s’intéresse qu’à aligner des scènes de bravoure qui rivalisent d’efficacité visuelle et de spectaculaire. Cette façon de traiter l’histoire et l’Histoire est tout à fait caractéristique de la production italienne des années 50-60 et débouchera sur une série de films s’inspirant du succès de l’oeuvre de Leone dont un médiocre clone : Les derniers jour d’Herculanum de Gian Franco Parolini (1962).
Dans l’imaginaire contemporain, Apocalypse et Moyen âge semblent aller de paire. Rares sont les films médiévalistes où il n’est pas questions de fin du monde, où qui ne représente pas une société en plein déclin, au bord de sa propre destruction. La fantasy, ce miroir déformé de notre Moyen âge imaginaire, semble, elle aussi, se résumer à un genre apocalyptique, entre la guerre de l’anneau du cycle de Tolkien jusqu’au fameux « Winter is coming » de la série Game of Thrones. Même la science-fiction ne cesse d’associer catastrophe planétaire et époque médiévale.
Certes le Moyen âge a connu des crises graves, comme la fin de l’Antiquité, ou la Peste noire. Mais le XXe siècle aussi a connu ses grandes catastrophes, comme la Shoah ou la Seconde mondiale ? Pourquoi alors s’obstiner à ne voir le Moyen âge qu’à travers le prisme de l’Apocalypse ? Est-ce parce que notre eschatologie (c’est-à-dire notre rapport avec la fin des temps) doit tout, ou presque, au Moyen âge ? Sans doute pas, comme vous allez le découvrir au cours de cette émission radiocalyptique qui vous entraînera des récits pré-chrétiens jusqu’à la science-fiction d’Isaac Asimov en passant par saint Augustin, les croisades et Mélancholia de Lars Von Trier. Oui, tout ça, et plus encore, car nos invités, très en verve, se sont même permis un crochet du côté du bouddhisme, des mangas et de la série Il était une fois l’Homme (voir plus bas)…
Nos invités, parlons-en justement. Nous avons eu le plaisir de recevoir sur nos ondes le grand pape de la fin des temps, Jean-Noël Lafargue, maître de conférences associé à l’université Paris 8, blogueur virtuose et auteur du livre Les fins du monde paru chez François Bourin éditeur (2012), accompagné de son âme damnée au regard torve, Adrien Genoudet, doctorant à Paris 8, chargé de TD à Science Po et animateur du blog Fovéa. Et, pour faire sonner les mégas hertz de l’Apocalypse, le quatrième cavalier des platines, j’ai nommé Exomène. Bonne écoute :
Notre époque est apocalyptique, sans doute même plus que le Moyen âge. Mais, comme nos invités l’ont dit durant l’émission, cette Apocalypse est bien différente de celles envisagées par Jean de Patmos au Ier siècle de notre ère ou par le pseudo-Méthode. La fin des temps médiévale est une fin en soi. Aucun auteur n’imagine ce qui peut se passer au-delà du Jugement Dernier, personne ne pensait à un moment post-apocalyptique. Refus logique, car la fin des temps correspond aussi à une fin de l’Histoire.
Le genre post-Apocalyptique est une création moderne qui traduit une crainte profonde, mais aussi un espoir. La catastrophe finale, si elle a lieu, ne fait plus partie des plans d’une divinité protectrice. Si tout s’écroule, personne ne nous sauvera. Aussi remarque-t-on des auteurs qui, conscients du trouble qu’entraîne la modernité et les effets pervers des techniques, n’hésitent pas à dépeindre la fin du monde comme inéluctable. Adrien Genoudet remarque ainsi que le générique de la série Il était une fois l’Homme (1978), pourtant créée par Albert Barillé à destination de la jeunesse, dépeint un condensé de l’Histoire avant de se conclure par l’explosion de la planète Terre.
La série, réalisée à la fin des années 70, est en effet l’une des premières à dépeindre la prise de conscience du danger écologique. Jean-Noël Lafargue fait d’ailleurs remarquer qu’à la même époque, au Japon, à la même époque, Hayao Miyazaki avait écrit une série animée Conan, le fils du futur (1978), sur un thème à la fois post-apocalyptique et écologiste.
Pour revenir à Il était une fois l’Homme, la minute et demie du générique montre l’évolution des espèces puis de l’Humanité à travers la marche de différentes incarnations du même personnage (le héros, Pierre). Cette évolution est entrecoupée par trois ruptures qui induisent, à chaque fois, un nouveau départ. Il s’agit, à rebours, de l’explosion finale (qui oblige l’homme à aller coloniser d’autres mondes1). Cette fin rappelle l’une des caractéristiques essentielles du genre post-apocalyptique : derrière la crainte, il y a l’espoir de la survie2.
La Révolution française est la seconde rupture du générique. Elle marque l’arrêt du mouvement du personnage vers le spectateur avant de le figer dans une sorte de pause (et de pose) glorieuse et collective3. Ce n’est qu’après qu’il entamera un mouvement de profil, non plus à pied, mais transporté par des engins allant de plus en plus vite. Comme l’a noté Adrien Genoudet, le langage visuel permet ici de faire un parallèle entre l’entrée dans la modernité, le progrès technique et l’accélération du temps qui conduit à la catastrophe faute d’être maîtrisée (d’où l’accélération).
Mais une catastrophe précède toutes les autres. Dans le générique, la marche tranquille et assurée du personnage avait été déjà arrêtée une fois, au sortir de l’Antiquité. Première rupture, alors que les précédentes incarnations du personnage (égyptienne et grecque) avaient pour décors des monuments (les pyramides, le Parthénon), voilà que l’incarnation médiévale, elle, marche devant un désert (image 1). C’est dans cette désolation qu’il croise sur son chemin une troupe de cavaliers déferlants (alors que lui est à pied) armés de cimeterres, puis une troupe d’hommes débarquant d’un drakkar, représentant les Vikings. Le héros, terrifié, les regarde passer devant lui jusqu’à ce qu’ils occupent complètement l’espace (image 2).
Image 2 : Il était une fois l’Homme Générique (1978). Quand les Grandes invasions occupent l’horizon de l’image.
Un moment passe alors et la marche du personnage peut reprendre, à l’ombre d’un chantier de cathédrale. Le temps compris entre le Ve siècle et le XIIe se résume donc à un gigantesque trou noir de violence, durant lequel la marche du progrès technique (représenté par les monuments) a été arrêtée pour ne repartir que sur les chantiers gothiques (image 3).
Barillé, admirateur des découvreurs, des explorateurs et des inventeurs4, voit avant tout l’histoire comme une suite de progrès techniques, artistiques et politiques. Le Moyen âge, excepté le moment des cathédrales, se résume à une époque vide et barbare, rude parenthèse entre deux âges d’or incarnés par deux hommes providentiels, l’Athènes antique de Périclès et la Florence de Leonard de Vinci marquant l’entrée dans le Renaissance. Comme l’explique la voix off à la fin de l’épisode 6 traitant de la Grèce classique (intitulé Le siècle de Périclès), alors que l’image montre le soleil se coucher sur l’Acropole (image 4) :
La pensée philosophique, scientifique et artistique va s’assoupir pour 2000 ans. Alors seulement, belle au bois dormant, elle repartira du même point5
Le Moyen âge est donc vu comme un passage à vide que doivent affronter les civilisations après des crises graves. Ainsi les auteurs de science-fiction vont-ils régulièrement associer, même de manière inconsciente, des périodes post-apocalyptiques à un retour au médiéval. Le cas du cycle de Fondation d’Isaac Asimov est symptomatique. Rappelons rapidement la trame des romans : grâce à une discipline nouvelle, la psychohistoire, un groupe de scientifiques réussit à prévoir la chute de l’empire galactique et à organiser un nouvel essor civilisationnel. Mais avant que celui-ci n’ait lieu, la société spatiale doit passer par une période de mille années (concept et chiffre qui rappellent à la fois la tribulation eschatologique chrétienne et les dix siècles du Moyen âge comme il est envisagé classiquement) durant laquelle l’empire n’est plus que l’ombre de lui-même. C’est de cette décadence dont il est question dans l’extrait qui va suivre, et que nous avons lu à la radio. Les derniers empereurs ont quitté le monde totalement urbanisé de Trantor6 pour se réfugier sur une planète voisine :
Mais Néotrantor était là. Sur cet obscur hameau planétaire jadis noyé dans l’ombre de sa puissante voisine, une famille royale fuyant devant le torrent de flamme du Grand pillage s’était précipitée et y avait trouvé un dernier refuge. Ils y avaient vécu – survécu – en attendant que s’apaisent les remous de la rébellion. Ils y régnaient encore, souverains fantômes d’un Empire morcelé en voie de décomposition.
Vingt mondes agricoles composaient, en toute et pour tout, leur Empire galactique ! Dagobert IX, souverain légitime de vingt planètes peuplées exclusivement de paysans renfrognés soumis à des hobereaux réfractaires, était ainsi le nouveau maître de la galaxie, le roi de l’univers.
Dagobert IX avait vingt-cinq ans en ce jour maudit où il était arrivé sur Néotrantor, accompagnant son père. La gloire et la puissance de l’Empire étaient encore bien vivantes dans son esprit. Mais son fils, qui deviendrait peut-être un jour Dagobert X, était né sur Néotrantor. Vingt planètes : voilà quel était son horizon.7
Les allusions médiévalistes dans ce passage sont nombreuses. Tout d’abord, le nom des souverains (« Dagobert ») est une référence directe à la dynastique Mérovingienne des « âges sombres ». On remarquera aussi l’opposition forte entre urbain (l’ancienne capitale Trantor) et rural (la nouvelle capitale), entre citadins (comprendre civilisés) et ruraux(les « paysans renfrognés »), entre universel (l’empire de jadis régnait sur la galaxie) et local (« Vingt planètes : voilà quel était son horizon. »), entre régime politique stable et chaos guerrier (les « hobereaux réfractaires »). Cela n’a rien d’étonnant lorsque l’on sait qu’Asimov a été très influencé par la lecture de l’Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain écrit à la fin du XVIIIe siècle par le Britannique Edward Gibbon, œuvre certes magistrale, mais qui propose une vision assez catastrophiste de la fin de l’Empire romain et de l’entrée dans le Moyen âge8.
Isaac Asimov, en dressant un parallèle entre Moyen âge, disparition des villes et fin de la civilisation, reprend également les poncifs qui avaient cours à son époque, y compris parmi les spécialistes du Moyen âge. Un préjugé qui aura la peau dure. Voilà trente ans, Robert Fossier pouvait encore écrire que : « la ville avant 1200 est un corps étranger, un kyste, une malformation. » Aujourd’hui, les historiens des villes proposent une vision moins catastrophiste. Si les cités antiques se sont rétractées et sont devenues plus petites, c’est autant pour des raisons militaires que pour des raisons sociales9. De même, les « grandes invasions » ont pu générer des phénomènes urbains totalement nouveaux. Venise par exemple, mais aussi les fondations coloniales vikings (York, Dublin) et enfin la civilisation urbaine d’Al-Andalus, dont la capitale, Cordoue, accueillait près d’un demi-million d’habitants10.
Cette association du Moyen âge à une catastrophe est assez classique dans la SF. Citons par exemple Un cantique pour Leibowitz (1961), magnifique oeuvre de Walter M. Miller, dans laquelle après un holocauste nucléaire la civilisation et la technologie ne survivent qu’avec les efforts de moines copistes. Pensons également le cycle d’Hawkmoon de Michael Moorcock (1967-1975) où, après une grande catastrophe (le « Tragique millénaire » – on retrouve à nouveau le chiffre mille associé à une catastrophe -), l’Europe est redevenue un monde féodal morcelé que tente d’unifier un empire violent, la Granbetranne. Comme souvent chez M. Moorcock, la critique au vitriol de l’impérialisme britannique passe par un humour noir désopilant. Les guerriers granbretons prient ainsi quatre dieux terrifiants, Jhone, Jhorg, Phowl et Rhunga a qui nombre d’entre vous a déjà sacrifié sans le savoir11.
Plus près de nous, citons enfin un très beau livre de Pierre Bordage, Les fables de l’Humpur (1999), décrit une France féodale post-apocalyptique où ne vivent que des hybrides animaux-humains. L’influence des fabliaux médiévaux et du roman de Renart est patente12. Notons que Les fables de l’Humpur viennent d’être adaptées en BD chez Soleil.
William Blanc
PS : Marre d’infliger une apocalypse sonore à vos oreilles en écoutant le dernier single de M. Pokora ? Alors foncez écouter Exomène se produire le 29 novembre à La Cantada, à partir de 20h, pour une soirée d’expérimentation musicale. Je serai vous, j’irai !
PS bis : le dernier livre édité et traduit par Jean-Noël, L’Homme le plus doué du monde, par Edward Page Mitchell. Voilà la vidéo de présentation avec, en guest star, le chat de Jean-No !
PS ter : Adrien Genoudet co-organise un séminaire autour des appropriations et pratiques historiennes des images à l’EHESS, le jeudi de 10h à 12h. Avis aux amateurs !
On la croyait annoncée pour 2012… et bien non, c’est en 2013 qu’elle va frapper, durant le festival Bobines et Parchemins, et plutôt deux fois qu’une.
Au programme, des fins du monde par légions, avec des projections de films dans trois salles différentes suivis de débats, une émission de radio, une rencontre autour des séries télé, une balade dans le Paris médiéval by night. Pour plus d’informations, jetez un oeil au programme plus bas.
Bobines et Parchemins, les fin(s) du monde : y survivrez-vous ?
Pas le temps d’aller au festival, trop loin, trop cher… rassurez-vous, les bobinettes sont là. Deux projections périphériques gratuites du festival qui permettront d’explorer des genres cinématographiques en marge du cinéma médiéval.
Avec, pour rester dans l’ambiance fin(s) du monde, deux films apocalyptiques présentés par Rurik Sallé, Wiliam Blanc et leurs invités :
Les deux projections auront lieu à l’Espace Jemmapes, 116 quai de Jemmapes, Paris 10e arrondissement (Métro Gare de l’Est ou Colonel Fabien), juste en face du canal pour celles et ceux qui auraient envie de prendre un bain. Le plan est là :
L’équipe de Bobines et Parchemins est heureuse d’annoncer que le festival est soutenu par deux nouveaux partenaires.
Tout d’abord, l’excellent magazine « cinock’n’roll » Metaluna, consacré entre autres aux cultures du cinéma bis et de ce qui a été, pendant longtemps nommés les « mauvais genres ».
Vient ensuite le non moins excellent site Histoire pour tous, regroupant professionnels et amateurs autour d’une même passion… non, non, pas la pêche à la truite en haute montagne, mais l’histoire sur tous ses supports, du bon gros livre universitaire aux jeux vidéo.
Tout cela va dans le sens que nous étions fixé au début du festival : créer un lieu de rencontre entre historiens et non-historiens, entre professionnels de l’histoire et amateurs, entre monde du cinéma et monde de l’université. Alors, pour fêter ça, la bande annonce d’un des films que nous allons diffuser cet automne dans le cadre de la deuxième édition de Bobines & Parchemins, le très angoissant Black Death avec Sean « Winter is coming » Bean. Finis de rire !
La vidéo « souvenir » du festival 2012, de quoi vous donner l’eau à la bouche pour la version 2013, qui sera encore plus folle.
Avec, dans le désordre d’apparition :
Musique et ménestrelerie : les indispensables Fugu dal Bronx.
Prise de vue et prise de son : le non moins indispensable Frédéric Ambroisine.
Montage : le jeune écuyer Yohan Labrousse.
Attention. Une erreur s’est glissée dans la vidéo (le fautif a dû avaler son poids en masses d’arme). Le premier à la trouver gagnera une entrée gratuite pour une des séances du festival 2013 (répondre via le formulaire de contact).
Eh oui, les premières dates de Bobines & Parchemins 2013 sont tombées. Le thème de cette année, les FINS DES MONDES… il fallait faire ça en 2012 paraît-il, mais, comme le prouve l’actualité, l’eschatologie n’est jamais passé de mode.
Les premières dates donc, au cinéma d’Aulnay-sous-Bois, le bien nommé Jacques Prévert :
Rester connectés à Bobines & Parchemins. D’autres dates à venir sur Paris !!!